Le test musculaire est la pierre angulaire de l’approche kinésiologique, servant d’indicateur de stress associé au sujet traité pendant la consultation. Cependant, il peut refléter une sensation qui n’est pas nécessairement ancrée dans la réalité. Le kinésiologue évite d’utiliser ce test pour :

1. Servir de moyen de diagnostic, énoncer ou confirmer un fait passé qui pourrait être considéré comme une « vérité » non vérifiable, prévoir des événements futurs, ou déterminer l’authenticité des déclarations d’une personne,
2. Proclamer des faits concernant des expériences que le consultant aurait pu avoir mais qui dépassent le cadre de la mémoire consciente (comme des vies antérieures, des allégations d’abus sexuels, le « syndrome de faux souvenirs », etc.),
3. Enoncer ou valider des éléments de l’histoire personnelle du consultant qui ne peuvent être corroborés ni par lui ni par son entourage,

• porter un jugement sur le consultant ou lui dicter des décisions.

En matière de pratique professionnelle, le kinésiologue est conscient des limites de son champ d’action et est prudent :

1. Il réfère le consultant à d’autres experts (comme des médecins ou psychologues) lorsque la situation dépasse son expertise ou pour des raisons personnelles,
2. Il s’efforce de maintenir à jour ses compétences et ses connaissances par le biais de la formation continue,
3. Il est déterminé à progresser personnellement, que ce soit en participant à une revue de ses méthodes de travail ou en consultant lui-même un kinésiologue ou un autre professionnel selon son choix.