La préservation de la santé animale touche toutes les catégories d’animaux : ceux qui sont élevés, les animaux de compagnie et également la faune sauvage. À l’instar des êtres humains, ces créatures nécessitent une surveillance médicale. Un contrôle sanitaire régulier fournit des données sur leur état de santé, les soins prodigués et les procédures vétérinaires effectuées.

L’importance de la santé animale est multiple : elle est à la fois une question d’éthique, de santé publique et également d’impact économique. En effet, beaucoup de maladies qui affectent les humains sont des zoonoses, c’est-à-dire des infections transmissibles de l’animal à l’homme. À titre d’exemple, les rats peuvent propager la leptospirose chez les humains. Selon l’Organisation Internationale de la Santé Animale (OIE), environ 75 % des nouvelles maladies infectieuses qui affectent les humains sont d’origine animale, telles que la rage, l’Ebola, le VIH, la grippe aviaire, etc. Ces agents pathogènes zoonotiques peuvent être des virus, des parasites, des bactéries, et peuvent infecter les humains soit par contact direct, soit par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau ou de l’environnement.

Lorsqu’un animal est malade, le vétérinaire est le professionnel qualifié à consulter. Ces experts peuvent choisir parmi une variété de domaines de spécialisation, y compris la médecine vétérinaire pour les chiens, les chevaux, en tant qu’assistant vétérinaire, conseiller en élevage animal, ou inspecteur en santé publique vétérinaire. Ils sont les gardiens de la santé, du bien-être et de la sécurité des animaux.

De plus, il existe une méthode alternative destinée à favoriser le confort et le bien-être des animaux : la kinésiologie. Cette technique vise à libérer l’animal de ses angoisses, émotions et traumatismes qui peuvent déclencher certains comportements, tels que l’agressivité ou la peur. Le praticien kinésiologue localise les zones problématiques sur le corps de l’animal et utilise diverses techniques, notamment les massages et la stimulation de points neurovasculaires, pour rétablir l’équilibre énergétique.

Il est important de souligner que la kinésiologie ne remplace pas les traitements vétérinaires. En cas de maladies, une consultation avec un vétérinaire est indispensable. Ce dernier posera un diagnostic et, si nécessaire, prescrira un traitement médical. La kinésiologie peut servir de complément aux soins vétérinaires conventionnels.