Le rhumatisme englobe diverses affections aiguës et chroniques des articulations. Le rhumatisme articulaire aigu découle souvent d’une pharyngite non purulente causée par un streptocoque du groupe A et se manifeste principalement sous forme d’arthrite. Cette dernière est une condition inflammatoire qui affecte la couche membraneuse enveloppant une articulation.

Les types d’arthrite les plus fréquemment rencontrés sont la spondylarthrite ankylosante, le rhumatisme psoriasique et la polyarthrite rhumatoïde. Cette dernière résulte d’une anomalie du système immunitaire et est la plus commune des affections rhumatismales chroniques inflammatoires. Les symptômes habituels incluent une rigidité matinale, un gonflement articulaire et des douleurs persistantes, particulièrement la nuit. Les zones les plus affectées sont les poignets, les mains, les pieds et les genoux.

En ce qui a trait à la spondylarthrite ankylosante, elle induit une inflammation des enthèses dans la colonne vertébrale et le bassin, similaire à une douleur sciatique. Les signes sont généralement des douleurs au niveau des articulations sacro-iliaques, des vertèbres ou des ligaments. De son côté, le rhumatisme psoriasique se caractérise par un gonflement articulaire et d’autres symptômes tels que des inflammations oculaires, des irrégularités cardiaques ou des troubles inflammatoires intestinaux chroniques.

Pour aborder ces problèmes articulaires, le mieux est de consulter un service spécialisé en rhumatologie. Les rhumatologues, experts en matière de rhumatisme, utilisent des techniques d’imagerie médicale, comme l’échographie, pour orienter leur diagnostic ou leur intervention thérapeutique. L’imagerie permet en effet de repérer avec précision les lésions et d’évaluer leur gravité.

En complément, des approches thérapeutiques comme la kinésiologie peuvent être bénéfiques pour atténuer les symptômes rhumatismaux. La kinésiologie vise à instaurer un équilibre physique et mental. Le praticien engage une conversation avec le patient pour cerner sa problématique spécifique. Grâce à des tests musculaires, il peut ensuite localiser les zones douloureuses qui contribuent au malaise. Finalement, il utilise des méthodes d’équilibration, y compris des massages, pour stimuler le système immunitaire et réduire les symptômes rhumatismaux.