Les pratiques non traditionnelles de soins, aussi appelées médecines complémentaires ou alternatives, englobent une gamme de thérapies et d’approches qui se distinguent de la médecine occidentale standard. Alors que les méthodes de soins classiques bénéficient souvent d’une validation scientifique, l’efficacité de ces alternatives reste, pour la plupart, non établie. Cependant, elles peuvent servir d’adjonctions utiles aux traitements médicaux classiques pour favoriser un équilibre personnel plus harmonieux.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît officiellement certaines de ces méthodes, comme l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie, mais il en existe beaucoup d’autres, y compris l’Ayurveda, la phytothérapie, l’hypnothérapie, la naturopathie et la kinésiologie, pour n’en nommer que quelques-unes.

Ces thérapies alternatives varient considérablement les unes des autres. Par exemple, certaines, comme la phytothérapie et l’aromathérapie, utilisent des remèdes naturels. D’autres, comme l’ostéopathie et la chiropraxie, se concentrent sur des manipulations corporelles pour soulager la douleur. Des approches comme la kinésiologie, l’hypnose et la méditation de pleine conscience visent plutôt à adresser les aspects émotionnels et mentaux de l’individu. Enfin, l’acupuncture et l’homéopathie reposent sur des cadres théoriques spécifiques.

Il est important de souligner que pour des problèmes mineurs du quotidien qui ne sont pas des conditions médicales sérieuses, certaines personnes sont tentées d’opter pour ces méthodes non traditionnelles. Il faut cependant faire preuve de prudence car ces thérapies ne peuvent pas remplacer un traitement médical standard. Par exemple, la kinésiologie peut être utile pour gérer le stress émotionnel ou mental, mais elle n’est pas un remède pour des maladies spécifiques. Son objectif est d’équilibrer le corps et l’esprit pour améliorer le bien-être général.

Après une consultation initiale, le kinésiologue effectue des tests musculaires pour identifier les sources de stress chez le patient. Pour aider à atténuer ces stress, le praticien propose des conseils et des techniques de rééquilibrage, qui peuvent inclure des mouvements doux comme des mouvements oculaires ou des exercices de « braingym ». L’objectif est de renforcer la confiance en soi du patient et d’apaiser ses douleurs émotionnelles.

Il convient de noter que le kinésiologue ne donne pas de diagnostic médical, ne prescrit pas de traitements médicaux, ni de régimes alimentaires, et ne suggère pas d’arrêter un traitement médical en cours. Le praticien rappelle toujours aux clients que la kinésiologie n’est pas une alternative à la consultation médicale pour des symptômes graves ou persistants.