Dysmorphophobie - Definition
La dysmorphophobie se caractérise par une fixation mentale, souvent obsédante, sur un défaut physique mineur, qu’il soit réel ou perçu, entraînant un inconfort psychologique. Cette condition affecte principalement les adolescents, notamment les jeunes filles, mais tend généralement à s’estomper à l’âge adulte.
Outre cette préoccupation mentale, la dysmorphophobie peut également être le résultat de mauvais traitements pendant l’enfance, comme le harcèlement à l’école ou des abus émotionnels et sexuels. Par conséquent, ceux qui en souffrent ont tendance à avoir une image négative de leur apparence physique, développant cette maladie mentale soit de manière abrupte, soit progressivement.
Du point de vue de la symptomatologie, ce trouble psychique entraîne des complications graves telles que le retrait social, l’anxiété et une faible estime de soi. Ces symptômes peuvent être accompagnés de comportements compulsifs, comme l’arrachage des cheveux. Les personnes atteintes souffrent également de troubles anxieux et de perturbations comportementales, et certaines peuvent même envisager le suicide en raison de leurs pensées récurrentes et négatives.
Pour traiter la dysmorphophobie, des médicaments tels que les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine sont souvent prescrits. Ces médicaments agissent comme des antidépresseurs et aident à réduire les symptômes associés aux troubles obsessionnels compulsifs, aux crises de panique et aux phobies sociales. Certains optent pour des solutions médicales esthétiques, comme des traitements dermatologiques, bien que ces méthodes puissent s’avérer inefficaces puisque la racine du problème est psychologique.
Outre les options médicamenteuses, la kinésiologie propose des séances de rééquilibrage du corps et de l’esprit qui peuvent être bénéfiques pour ceux qui luttent contre la dysmorphophobie. Le kinésiologue travaille à améliorer le bien-être général du patient et utilise un test musculaire pour évaluer les niveaux de stress. Il emploie ensuite diverses méthodes pour rééquilibrer les émotions, comme la sophrologie, basée sur des techniques de respiration. Cette approche a pour objectif de transformer graduellement l’état mental du patient, lui permettant de devenir moins autocritique et de mettre fin à des comportements compulsifs tels que l’arrachage de cheveux.