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Besoins archaïques- Definition

Les besoins moteurs primitifs, également appelés réflexes archaïques, sont essentiels pour la coordination motrice. Émergeant pendant la période fœtale, ils se manifestent comme des actions corporelles involontaires et automatiques. Le système nerveux d’un nourrisson continue de mûrir pendant sa première année de vie, et non uniquement avant sa naissance. La capacité de l’enfant à développer des compétences motrices fines, comme la dextérité digitale nécessaire pour saisir un biberon, découle de ces réflexes initiaux.

Dans les activités de la vie courante, ces réflexes primitifs jouent un rôle clé dans la coordination globale du mouvement. Que ce soit pour avaler, pour réagir à des menaces, pour saisir ou pour tenir des objets, tous ces mouvements sont gouvernés par ces réflexes archaïques en réponse à divers stimuli. Leur fonctionnement adéquat est indispensable pour maintenir une bonne posture et une motricité fluide, mais également pour faciliter le développement cognitif. Une défaillance dans ces réflexes, due à des raisons neurologiques, psychiatriques ou médicamenteuses, peut entraîner des problèmes cognitifs chez une personne.

De plus, une déficience cognitive, également appelée trouble neurocognitif (TNC), peut être persistante et sans explication apparente. Elle peut se manifester sous forme de dépression, d’hypersensibilité ou de symptômes psychotiques.

Il est à noter que même une fois que le développement moteur est achevé, un traumatisme peut réactiver ces réflexes primitifs, entraînant des dysfonctionnements. Les réactions aux stimuli sensoriels peuvent alors nécessiter une rééducation. Par conséquent, les phases de croissance et de réadaptation englobent des aspects cognitifs (apprentissage, inventivité, mémoire, etc.), émotionnels (stress, estime de soi, bonheur, etc.) et physiques (capacités motrices, quadrupédie, positionnement corporel, etc.).